Abandonner définitivement la civilisation ? Cela parait impossible ! Et pourtant…
Le scénario reste assez commun : un futur proche avec une sorte de fin du monde où la nature finira par reprendre petit à petit ses droits contre l’homme ; où le capitalisme pousse à la guerre civile ; où une femme décide de rejoindre des rebelles et se retrouve à survivre dans la nature.
Mais ici l’originalité tient dans les dessins de Tom Tirabosco, qui rendent l’œuvre globale très puissante ! Des traits au fusain, en noir et blanc, qui imposent le contraste : rugosité et douceur à la fois. De la nature, de la vie en général, de l’être humain. C’est précis, c’est net, on voit où il veut en venir. On le sait tous… Le sauvage n’est pas forcément le moins civilisé.
Un coup de crayon charbonneux qui fait échos à notre triste époque.
Et cependant, un retour aux sources qui fait du bien. Qui est beau. Qui met les larmes aux yeux. Qui redonne de l’espoir... Lisez.
Prix Tournesol du festival de la BD d'Angoulême 2020
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